Lundi 10 décembre 2007 à 21:54

T'es-tu déjà senti dépassé par les événements ? As-tu déjà eu cette impression violente que tu ne maîtrises rien ? Ni ton existence, ni même ton humeur ?
Il y a
des sentiments que je ne maîtrise pas comme l'amour bien sûr ou la jalousie, l'envie, la colère, le chagrin ... Des sentiments qui m'engloutissent, qui m'enfoncent dans un abyme si profond que je n'en distingue pas le fond, sentiments de ne pas pouvoir s'en sortir, que tout est perdu, [que la vie n'a qu'une face et qu'elle est sombre], pourtant parfois un seul sentiment parvient à annuler tout les autres en quelque instant, ce sentiment est l'espoir, sans espoir que faire ? Si l'on a plus rien à espérer de la vie, comme celle-ci doit sembler fade, sombre, inutile, risible et superficielle et pourtant il me semble impossible de ne plus espérer ! L'espoir d'un soleil qui illumine mes journées, ou simplement d'une lune qui éclaire un peu le coté sombre de mon existence et qui me laisse l'espoir que reviendra la lumière ... pourtant l'ennui dans lequel me plonge cette attente de la lumière et parfois susceptible de m'enfoncer dans une sorte de brouillard dont plus rien ne peut me tirer si ce n'est enfin l'arrivée de la lumière, oui n'as-tu jamais eu l'impression que [une sorte de grisaille s'était déposée sur les êtres et les choses, avait tout envahi. L'impossibilité de participer. De t'intéresser à toi-même et à ce que sera ton avenir. Il t'apparaît Ô combien vain de travailler, de lutter, de faire tant d'efforts, puisque la mort pourrait t'abattre d'une seconde à l'autre et que tout pour toi s'effondrera un jour] ?? L'ennui qui me bouffe de l'intérieur, j'ai beau essayé de me bouger, de me forcer à faire des choses, mes mouvements sont si lents, comme ralenti par ce brouillard, si lourd, comme si les choses que je vois ont un temps de retard pourtant je vois la lueur au bout du tunnel par moments, et il m'arrive les yeux hagards de penser avec un sourire aux lèvres à tout ce que je pourrais faire, alors le brouillard semble se dissiper, je revois d'un œil nouveau ce qui m'entoure comme si tout semblait plus coloré, repeint de frais... La lumière illumine tout, et le bonheur entre à flots dans mon univers, une seule envie : rire, sourire et profiter de la vie ! Je finis même alors par penser que ce brouillard n'était qu'un rêve brumeux dû à mon imagination indomptable et pourtant un moment ou un autre, il revient pour me montrer que les idées noires ne peuvent pas être complètement anéanti, et que quand on leur laisse l'occasion de nous transpercer, elles reviennent au grand galop sans l'ombre de regret et de pitié ... [tu peux plus compter que sur toi-même et tu te sens perdu. Blesser, écraser, atteint au plus profond de ton être à l'intime de ta pulpe. Pendant des jours, une blessure sanglante qui te souille, t'avilit et qui en te dépouillant de ta dignité, te persuade que tu es un minable. Les coups de cafard. Des éboulements à l'intérieur de ton être. Rien ne semble plus possible. Ces jours où tu broies du noir. Où hébété de souffrance tu ne comprends rien à rien. Où ta vie te paraît littéralement insupportable.] Pourtant il y a toujours l'espoir même quand tout semble perdu, comme si à chaque instant je livre une bataille infernale entre mes deux côtés, oui nous sommes antithétiques ! Mais le bonheur triomphe toujours en moi, même si ce n'est que pour un temps indéterminé ... Mon cœur est toujours bercé d'espoir, même si ce ne sont parfois que des illusions ... oui moi je préfère vivre dans mon monde et être heureuse au moins de temps en temps plutôt que de toujours voir la réalité et être constamment désespéré par notre monde à nous tous ...
N'as-tu j
amais ressenti quelque chose de proche de cela ?

Entre crochet, extrait repris de Lambeaux un peu remanié, oui navrée, j'peux pas m'empêcher jamais vu quelqu'un écrire aussi bien que M. Juliet, tout ce qu'il écrit dans ce livre me semble la vérité et comme lui-même si la vie semble triste et difficile, je pense qu'il y a toujours de l'espoir et que le vie mérite d'être vécut malg tout les moments durs... pour moi ce livre est l'hymne à la vie par excellence même si tout le monde ne le pense pas !

Par tohril le Mercredi 12 décembre 2007 à 0:01
Réflexions interessantes.

Je pense que la notion de bonheur se définit par rapport à celle du malheur. Les deux sont necessaires et inévitables.
Comment savoir que l'on est heureux si l'on n'a jamais connu le malheur, la douleur ?

Il faut avoir gouter au désespoir le plus amer pour pouvoir trouver gout à des plaisirs simples (exemple: pour un homme qui viens de sortir de prison, le simple fait de marcher où bon lui semble dans la rue ou de voir le soleil au dessus de lui est un plaisir inestimable).

Ensuite je pense que l'homme est quelqu'un de trés lunatique mais aussi de trés ou trop idéaliste: il recherche toujours mieux et ne s'apperçoit pas toujours de la valeur de ce qu'il possède ou de ce qu'il l'entoure. Et c'est souvent quand il perd (ou est sur le point de perdre) ces choses qu'il se rend enfin compte de leur valeur.
 

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